Opposabilité, fiabilité, plus compréhensible… Découvrons les évolutions du DPE version 2021.
Plus de lisibilité
L’étiquette du DPE prendra en compte à la fois l’énergie primaire du logement et ses émissions en gaz à effet de serre. La notation, de A à G, sera la synthèse de ces deux éléments.
Le nombre de passoires thermiques ne change pas
Le nouveau mode de calcul ne devrait pas changer le nombre de logements considérés comme passoires thermiques (4,8 millions). Même si 800 000 logements chauffés à l’énergie fossile (gaz ou fioul) passeront de la classe E à la classe F.
Et 800 000 autres, classés F aujourd’hui, mais chauffés à l’electricité (600 000) et au bois (200 000) passeront, eux, en classe E.
Fiabilité
Une seule méthode de calcul (3CL), applicable à tous les logements (et plus de méthode sur factures). Toutes les données d’entrée devront être vérifiées et justifiées.
Opposabilité
À l’image des autres diagnostics immobiliers, le DPE devient opposable. La responsabilité du vendeur pourrait être engagée, et il pourrait se retourner contre le diagnostiqueur.
Une phase transitoire
Une phase transitoire a été mise en place :
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Les DPE faits entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2017 seront valides jusqu’au 31 décembre 2022
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Les DPE faits entre le 1er janvier 2018 et le 30 juin 2021 seront valides jusqu’au 31 décembre 2024
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Les nouveaux DPE seront valides 10 ans.
Ce nouveau DPE va servir à mener à bien la politique de rénovation énergétique du gouvernement. Ainsi, à échéance 2028, ce seront les biens classés F et G par ce DPE qui seront interdits à la location.